L'argent existe en France qui est un pays riche.
Il faut avoir le courage d'aller le chercher là où il est !
Il s'agit du programme fiscal proposé par le Front de Gauche et donc du budget annuel de l'Etat.
A cela s'ajoute la dynamique économique créée par la revalorisation des salaires et la création des emplois qui sont financées par les richesses des entreprises. Il est rappelé que chaque année, depuis plus de 15 ans, les entreprises ont subtilisé 10% de la Valeur Ajoutée qui sont passés des salaires, des cotisations sociales et de l'emploi vers les profits dans lesquels puisent les actionnaires. Cela représente chaque année 175 à 185 milliards d'euros.
L'augmentation des salaires et la création d'emplois contribueront à augmenter les masses salariales avec un double effets, d'une part une augmentation des recettes de la protection sociale et d'autre part une augmentation des recettes fiscales de l'Etat et des collectivités.
Une série de mesures seront prises pour dissuader les entreprises d'utiliser les richesses pour des placements financiers ou des opérations
financières spéculatives ou visant de nouvelles concentrations et dominations. L'investissement utile notamment industriel local et national sera encouragé. Il faut savoir que chaque année le
poids des charges financières (intérêts, dividendes etc.) sur les entreprises est de 320 milliards alors que l'investissement est de 240 milliards. Ce sont ces charges financières qui pèsent sur
l'activité et la compétitivité.
A cela s'ajoute la création d'un Pôle public financier permettant l'instuaration d'un nouveau crédit pour aider les entreprises et les collectivités à emprunter afin de financer en partie leurs investissemnts utiles. Plus l'investissement est créateur d'emplois, plus le taux de ce nouveau crédit est abaissé afin de stimuler l'investissment et la création d'emplois nouveaux. Ce crédit sera créé en dehors du marché financier. Ce Pôle public sera décentralisé en Région.
Au final, il restera suffisament d'argent à l'Etat pour financer à la fois les investissements lourds qui lui reviennent (chemins de fer, infrastructures, transports collectifs, hôpitaux, normes environnementales pour le bâtiment, l'aide aux collectivités territoriales) et pour rembourser la dette.