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Peine De Mort

16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 07:06

 

 

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 06:35

 

Orange en panne : un drame national ?

Renationaliser France Télécom ?

Pourquoi pas ?

 

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Finalement nous avons appris dans la journée d'hier que, échaudé par des précédents facheux (canicule ou de la grippe aviaire etc.), le nouveau gouvernement avait délègué en pleine nuit Mme Fleur Pellerin, ministre à l’économie numérique, au central téléphonique de France Télécom dans le 14ème arrondissement de Paris.

 

Interviewée par le JDD, Mme Pellerin souligne « le très forte dépendance de notre économie et de notre société à l’égard des infrastructures de télécommunications » puis admet que « c’est tout à la fait le rôle de l’Etat » en tant qu’actionnaire que « d’imposer à l’opérateur d’investir dans des réseaux plus solides et plus fiables ». Eh oui, l’Etat, avec 27% du capital, demeure le seul actionnaire de référence.

 

Mais alors pourquoi le gouvernement socialiste vient-il, début juin, de laisser verser par France Télécom un dividende de 3,7 milliards d’euros, les deux tiers au profit de spéculateurs d’on ne sait où ? Cela représente quand même plus du tiers des 10 milliards que cherche Ayrault pour équilibrer son budget.


Depuis 1997, ce sont pratiquement 40 milliards d’euros qui sont partis dans les poches de actionnaires en dividendes, autant dans celles de la finance en remboursement des rachats absurdes, au prix le plus fort, de marques et de réseaux étrangers, complètement surévalués. La dette de FT a culminé en 2003 à 70 milliards d’euros (30 milliards aujourd’hui).

 

A l’heure où l’on enterre la prouesse d’avant-garde du service public que fut le minitel il y 30 ans, il faut constater combien la téléphonie mobile et l’accès à internet se sont développés dans des conditions de surfacturation et d’inégalité scandaleuses pour les usagers et le pays.

 

Les bénéfices détournés de FT, les profits colossaux du cartel de la concurrence (FT avec SFR, Bouygues et maintenant Free), sont la contrepartie des abonnements prohibitifs, de l’abandon des territoires ruraux, des SMS si longtemps à 15 centimes alors qu’ils ne coûtent quasiment rien etc.

 

La facture globale de télécommunication a explosé d’une façon totalement injustifiée. L’investissement productif, la recherche en France sont maintenant menacés.

 

Voilà aussi maintenant 10 ans que le scandale de la gestion des ressources humaines de FT par le harcèlement a éclaté. Mais depuis 10 ans, les mêmes pratiques continuent d’être couvertes par les gouvernements successifs, leur médiatisation, celle du drame des suicides, d’être utilisée pour démotiver encore un peu plus les salariés, fonctionnaires ou non.

 

Vraiment, cela suffit, cette hypocrisie ! Ne faut-il pas reposer fortement la question de la renationalisation de France Télécom avec des droits et des pouvoirs nouveaux pour les salariés pour mettre fin aux scandales auxquels nous assistons depuis plusieurs années ?

 

Le 9 juillet 2012

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 06:24

 

 

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L’ex- ministre des Sports, Marie-George Buffet, estime que la décision de la FIFA d’autoriser le port du voile pour les  filles sur les terrains de foot ne se résume pas à un problème de laïcité ou de droit des femmes mais pose la question « du droit à l’égalité dans le sport ».

 

« La décision de la FIFA d’autoriser les port du voile pour les filles sur les terrains de foot provoque beaucoup de commentaires. Mais très peu se préoccupent du sort des joueuses, constate la députée communiste de Seine Saint Denis dans un communiqué. Aussi, je voudrais redire mon souhait de voir vivre l’égalité dans le sport entre les filles et les garçons et donc, à ce titre de voir vivre le droit pour les joueuses de foot de porter la tenue adéquate pour jouer au football.

 

Jouer au foot, comme nager, c’est aussi s’exprimer avec son corps et les femmes ont le droit d’en disposer comme elles l’entendent, sans être obligées de le cacher. »

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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 10:32

 

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Le gouvernement doit chercher à y voir plus clair

sur cette panne nationale et gigantesque

 

 

Le PDG d' Orange, Stéphane Richard, a annoncé que tous ses clients bénéficieraient d'une journée de gratuité à la rentrée, pour s'excuser de la gigantesque panne qui a fortement perturbé les services du groupe. "Chaque client sera informé directement, par SMS, de la journée pendant laquelle il pourra bénéficier" de cette gratuité, a indiqué M. Richard.

 

Rentré précipitamment, M. Richard a présenté ses "plus sincères excuses" aux clients de son groupe. Les clients prépayés bénéficieront d'un jour de textos gratuits. Quant aux titulaires d'un compte illimité, ils vont obtenir un gigaoctet de capacité supplémentaire pour utiliser leur téléphone multifonctions. "Ce dédommagement sera étendu à tous nos partenaires que nous hébergeons sur notre réseau", comme Free et les opérateurs "virtuels" (sans réseau propre) qui utilisent les infrastructures d'Orange, a précisé M. Richard.

 

Une décision saluée par l'association de défense des consommateurs UFC-Que choisir, qui déplore toutefois le calendrier contraignant de la mesure - une journée unique en septembre, estimant que des minutes de communication ou des SMS utilisables à n'importe quel moment auraient été préférables.

 

Le patron de France Télécom a ainsi tenté de minimiser le préjudice, après la panne d'une ampleur inédite qui a paralysé son réseau mobile pendant douze heures environ. Elle a affecté 27 millions de clients – et ce en pleine période de départs en vacances et de publication des résultats du bac.

 

M. Richard a expliqué que la panne s'était déclenchée au sein d'équipements critiques du "cœur de réseau", chargés de gérer la signalisation des appels, et qui ont subi un "dysfonctionnement logiciel" dont la cause est encore inconnue. Elle s'est ensuite "étendue progressivement au reste du réseau", et est désormais "totalement résorbée", a-t-il affirmé.

 

France Télécom, depuis sa privatisation, pratique la recherche de la rentabilité financière la plus haute dans le temps le plus court, n'a t-il pas sacrifié, pour cet objectif à court terme, les qualifications nécessaires et les investissements indispensables à la sécurité de son réseau ?  Un devoir de vérité s'impose. Le minsitre Mondebourg serait bien inspiré de chercher à y voir plus clair sur cette question. Car on ne peut pas repprocher aux cheminots de bloquer la France quand ils revendiquent des rallonges tout à fait légitimes et faire l'autruche quand un groupe multinational bloque la France (28 millions d'abonnés), met en danger celles et ceux qui ont besoin d'une urgence quelconque, pour obtenir plus de fric pour les actionnaires.

 

Mr Richard a réfuté ces critiques affirmant que Orange était "tout à fait calibré pour absorber les besoins et les usages". La panne n'a "rien à voir" avec le contrat d'itinérance assuré pour le compte du concurrent Free, a-t-il dit. Une vraie langue de bois !

 

Mais qu'en pensent les techniciens, les ingénieurs, les syndicats France Télécom? Il serait intéressant qu'une commission d'enquête soit ouverte. Bien que privé, France Télécom remplit une mission de service public de dimension nationale. Sa direction ne peut échapper à cette responsabilité d'intérêt général. Aux pouvoirs publics d'y veiller!

 

Les premiers éléments de l'enquête en cours semblent confirmer l'hypothèse avancée sur plusieurs forums et sites spécialisés : une panne logicielle aurait touché le Home Location Register, une base de données utilisée par l'opérateur pour gérer la localisation et l'identification des téléphones.

 

Orange, qui compte 26 millions d'abonnés, n'a pas été en mesure de chiffrer précisément le nombre de personnes touchées, tout en admettant que la panne avait touché "énormément de gens".

 

Beaucoup d'abonnés victimes de France Télécom estiment que cette coupure imprévue leur avait surtout fait prendre conscience de l'importance du téléphone portable dans leur vie quotidienne. C'est bien, mais nous rajouterons, ne faut-il pas aller plus loin et exiger la transparence incontournable pour la sécurité du pays et et de ses habitants.

 

le 8 juillet 2012

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7 juillet 2012 6 07 /07 /juillet /2012 07:49

 

Il faudra nous dire d'où ça vient!

Orange reconnaît un "incident important" sur son réseau mobile.
 
Les appels, les SMS et l'Internet mobile ont été affecté par l'incident bien qu'Orange ne puisse pas chiffrer le nombre de clients touchés.

Hier vendredi après midi, à partir de 15h 30 - 16h, il était impossible de passer le moindre coup defil avec son portable. Les SMS ne passaient pas et le réseau internet était en panne. Nous avons été des millions de victimes à l'échelle du territoire national et peut être au delà. Que s'est-il donc passé ?

Le premier opérateur de télécoms français Orange fait état d'un "incident important" sur son réseau de téléphonie mobile, qui a des répercussions dans toute la France et qui cause à ses clients de "grandes difficultés". 

Orange compte un peu plus de 26 millions d'abonnés à ses services mobiles en France. Les appels, les SMS et l'Internet mobile ont été affectés par l'incident. Si Orange n'est pas en mesure de chiffrer le nombre de personnes touchées, l'opérateur a admis que l'incident touchait "énormément de gens". 

Par ailleurs, du fait des services rendus par l'opérateur historique à d'autres opérateurs, "certains clients Free Mobile", ainsi que ceux "d'autres MVNO [opérateurs sans réseaux propres] ont pu également être touchés", selon Orange. "Les équipes techniques sont mobilisées" pour résoudre le problème dont les causes n'ont pas été dévoilées, afffirmait Orange en début de soirée.

 

Ce n'est que vers 22h 30-23 heures que le service Orange Téléphone et SMS a pu refonctionner, en partie semble t-il.

 

Il nous reste à savoir ce qui s'est réellement passé. Orange nous en sommes surs ne manquera pas à son devoir de vérité!

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 07:46

 

 

Cela vaut le coup d'être lu !

Rien que le titre suffit pour comprendre.

 

" En France, la réforme à faire est celle du marché du travail "

 

L'Insee anticipe un ralentissement de la croissance française cette année, à 0,4 %, après 1,7 % en 2011. Quelle est votre analyse de la situation ?

 

Nos prévisions sont assez proches de celles de l'Insee. Depuis quelques mois, la conjoncture économique est plate. Le ralentissement est mondial, les incertitudes dans la zone euro pèsent sur les échanges et il y a eu un attentisme des ménages et des entreprises, en première partie d'année, habituel en période électorale. Notre scénario est celui d'une ré-accélération progressive. Mais beaucoup reposera, en zone euro, sur la capacité des gouvernements à restaurer la confiance.

 

 François Hollande a fait des mesures de soutien à la croissance son cheval de bataille au niveau européen. A-t-il raison ?

 

Dans l'immédiat, mobiliser les fonds disponibles - fonds structurels européens, capacités d'intervention de la Banque européenne d'investissement (BEI) - pour amorcer la ré-accélération de l'activité économique est une excellente idée, notamment dans les pays qui doivent réduire rapidement leurs déficits publics. Au-delà, il faut trouver des moteurs de croissance plus fondamentaux. C'est par les réformes structurelles et de fond que l'on y parviendra.

 

 Quelles sont celles qui sont prioritaires ?En France, le plus important est de s'attaquer aux racines du chômage structurel. La grande réforme à faire est celle du marché du travail, qui laisse trop de gens dans la précarité et décourage les entreprises d'embaucher. Il faut rapprocher les différents contrats de travail et, en ce qui concerne les conditions d'emploi, avoir moins de réglementations et donner plus d'espace aux accords de branche ou d'entreprise. C'est avec ce genre d'évolution que l'Allemagne ou le Danemark ont développé un système économiquement et socialement meilleur, maintenu un taux de croissance supérieur et évité la pression du chômage.

 

 Ramener le déficit public français à 3 % du PIB en 2013 et atteindre l'équilibre en 2017 est-il tenable ? Oui, et je n'ai nul doute que le gouvernement tiendra cet engagement. Il a déjà annoncé des mesures importantes en ce sens. Ne pas suivre notre plan de marche vers l'équilibre aurait des conséquences très négatives : sur les taux d'intérêt d'abord, mais aussi sur les comportements des ménages et des entreprises, ce qui ralentirait l'activité économique.

 

Il faut mener une politique rigoureuse sur l'évolution de la dépense publique. Notre pays, qui a pratiquement le niveau de dépenses publiques le plus élevé de l'UE, peut assurément trouver des économies substantielles.

 

 Comment jugez-vous la hausse du smic de 2 % ?

 

D'une façon générale, la prudence s'impose en matière de relèvement du smic, car cela se traduit par des destructions d'emplois. Dans le cas présent, la décision est assez équilibrée car, tout en apportant un peu de pouvoir d'achat, c'est très largement une avance sur une hausse qui devait avoir lieu, compte tenu de l'indexation sur les prix.

 

Dans les années qui viennent, l'amélioration du revenu moyen devrait passer en priorité par des mécanismes complémentaires de revenus, tels que le RSA, par la réduction des emplois précaires à temps partiel et par des politiques de formation plus ciblées sur les personnes les moins qualifiées de façon à augmenter leur qualification, leur productivité et donc leurs revenus.

 

 Propos recueillis par C.L., Ph. L. C. et A. Mi. Article paru dans le Monde le le 29 juin 2012

 

 

Nous avons fait figurer en rouge les quelques contre-vérités affirmées en réponse à 5 questions claires et courtes.

Pour ces fameux experts dits les "nouveaux chien de garde"qui usent leurs semelles dans les médias (télés et radios) et côtoient les dirigeants des grandes firmes, c'est comme le 6 mai n'avait jamais eu lieu.

Ils apprennent le pensée unique à l'ENA, à HEC ou à Science Po et se croient investis de la mission de nous la faire rentrer dans le cerveau à coups de contre vérités, de mensonges et sans démonstration concrète, comme si c'était une loi immuable et fatale qui s'imposait à toute l'Humanité.

Il faut vraiment les dégager de leur siège d'expert payé à coups de millions, et les mettre au boulot!

 

 

 


 

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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 08:54

 

Quand la vérité fait doucement son chemin

 


 
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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 06:17

 

Harcèlement sexuel : incurie et déni de justice
Mardi 12 juin 2012

 

 

Ce n’est qu’en 1992 que la France a pénalisé le harcèlement sexuel, encore l’a-t-elle fait avec réticence, ne retenant que les faits à l’initiative des supérieurs hiérarchiques ; en 1998, la possibilité d’incriminer les collègues fut acquise… puis annulée en 2002.

 

Malgré l’action résolue de l’AVFT - Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail – une qualification imprécise du harcèlement sexuel a subsisté, motivant la décision du Conseil constitutionnel du 4 mai dernier de déclarer inconstitutionnelles les disposition du code pénal le régissant. La situation catastrophique résultant de cette « suspension » du droit est agravée par le fait qu’elle s’applique sans délai et que, malgré la bonne volonté des sénateurs et du nouveau gouvernement, il faut attendre l’adoption d’un nouveau texte. Du projet de loi annoncé pour le 13 juin, il faut espérer qu’il mette fin à cette longue période d’incurie du parlement et des gouvernements – rappelons que la France a négligé de transposer en droit français les dispositions de la directive européenne de 2002 sur ce sujet.

 

De l’avis des professionnels, le dispositif pénal précédent a été peu dissuasif : les peines maximales (un an de prison et 15 000 euros d’amende) ont rarement été prononcées et les dommages-intérêts restent insuffisants. Même si la situation s’améliore, la formation des officiers de police judiciaire et des magistrats reste limitée dans un domaine encore marqué par l’esprit machiste.

 

Qu’on se reporte au communiqué de l’AVFT relatif à la dernière affaire venue devant le tribunal correctionnel de Paris, le 8 juin dernier, pour comprendre la situation impossible devant laquelle se retrouvent les victimes depuis l’abrogation du délit de harcèlement sexuel, malgré une circulaire de la Chancellerie invitant procureurs et magistrats – en vain jusqu’à ce jour – à une requalification des faits. A suivre donc…

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 14:25

 

700 000 euros pour ce monsieur,

un nouveau scandale!

 

Selon une information de Paris Match, Nicolas Sarkozy bénéficie pour assurer sa sécurité de dix policiers pour un coût total qui devrait dépasser 700 000 euros par an !

 

L'entourage de l'ancien président n'a pas voulu commenter ces chiffres, sans toutefois les contester. "Je n'ai pas à rentrer dans les chiffres, ni dans le détail du dispositif", a dit une source dans l'entourage de Nicolas Sarkozy.

 

"Ce n'est pas l'ancien président de la République qui décide des effectifs de sécurité autour de lui, mais les services concernés, en l'occurrence le SPHP", a-t-on ajouté, soulignant que le dispositif était "ajustable en fonction des risques de menaces autour de la personnalité". Comme d'ahbitude Sarkozy s'est sucré au point d'oublier la dette du pays qui lui était pourtant si chère le temps d'une campagne électorale!

 

Il aurait demandé 10 policiers pour le protéger

 

Paris-Match affirme que l'ancien chef de l'Etat "a demandé et obtenu" que dix policiers -dont deux chauffeurs - soient "désormais affectés à sa protection ainsi qu'à celle de sa famille".

 

Comme le budget moyen d'un policier affecté à ce type de mission s'élèverait à 72 000 euros par an, poursuit le site, citant des calculs de la Cour des Comptes en 2010, le coût global de la sécurité de Nicolas Sarkozy devrait donc dépasser 700 000 euros par an.

 

 

Le ministère de l'Intérieur avait alors expliqué que "la décision de protéger ou non une personnalité dépend d'une analyse précise des risques de menaces qui pèsent sur elle", analyse effectuée par l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat) et réactualisée régulièrement. (L'Uclat est rattachée au directeur général de la police nationale et centralise les informations fournies par la DCRI et la DCPJ.).

 

Mais lui Sarkozy, il n'est plus rien du tout. Il est tout  juste un pov'con qui a fait du mal, mais depuis qu'il a été viré, tout va mieux. A moins qu'il ait décidé de continuer à se servir de la caisse par ce moyen là! C'est vrai qu'avec lui, tout est possible.

 

Quelques dizaines de personnes bénéficient d'une protection permanente : outre le chef de l'Etat et les membres du gouvernement, c'est le cas de tous les anciens présidents de la République, Premiers ministres et ex-ministres de l'Intérieur.

 

Valéry Giscard d'Estaing bénéficie de la protection de deux policiers (soit 144 000 € / an) et Jacques Chirac de six auxquels s'ajoute un autre pour son épouse Bernadette (soit 504 000 € / an) selon Parismatch.com

 

Tous les ministres sortants conservent une protection pendant six mois, sauf s'ils la refusent.

 

Mais à droite on ne refuse jamais rien, un sou c'est un sou, et quand c'est celui des autres, tant mieux!

 

Le 12 juin 2012

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 06:11
«L’instrumentalisation du religieux, poison récurrent du Moyen-Orient»

Les peuples acteurs du printemps arabe se trouvent maintenant confrontés à une contre-révolution dans laquelle s’investissent le triptyque Arabie saoudite-Qatar, États-Unis- Union européenne et les mouvances islamistes. C’est ce qu’explique Georges Corm, spécialiste de la région. L’économiste et historien libanais revient aussi sur la complexe situation syrienne.

Quel bilan tirez-vous de ce que l’on appelle les printemps arabes ?

Georges Corm. Il s’est effectivement passé de grands événements depuis un an et demi. Ce que j’ai appelé révolte arabe, plutôt que révolution, s’est déroulé en plusieurs phases. D’abord lorsque toutes les sociétés arabes, au cours de janvier, février et début mars 2011, se retrouvent dans la rue, toutes tranches d’âges et toutes classes sociales confondues, pour contester les pouvoirs en place. Elles dénoncent tout à la fois l’autoritarisme politique et le manque de liberté mais, surtout, les conditions socio-économiques et, notamment, le très fort taux de chômage qui caractérise les économies arabes. Celui-ci atteint les 30 % chez les 15-24 ans. Il y avait donc à la fois une demande de dignité sociale et une demande de libéralisation politique. Ces mouvements, qui se sont pratiquement déroulés d’Oman jusqu’à la Mauritanie, ont inspiré aussi différents mouvements européens contestant le néolibéralisme, les politiques d’austérité, la montée du chômage, la précarité de l’emploi des jeunes… On a eu là un très beau moment où les deux rives de la Méditerranée se sont mises à l’unisson pour contester des pouvoirs en place.

Dans une deuxième étape, malheureusement, va se réaliser ce qu’on peut appeler la contre-réaction. L’acte le plus extraordinaire, même si les médias occidentaux en ont très peu parlé, a été l’entrée des troupes saoudiennes à Bahreïn, pour mettre au pas les manifestants qui campaient sur la principale place de la capitale, Manama. Il y a un second dérapage qui a lieu au Yémen (où il faut saluer le rôle capital des femmes dans les manifestations), avec un président, Ali Abdallah Saleh, manifestement soutenu par l’Arabie saoudite. Par la suite, la situation va dégénérer à la fois en Libye et en Syrie. En Libye, il y a l’intervention de l’Otan, avec des bombardements massifs dont on peut se demander s’ils étaient vraiment nécessaires pour chasser le dictateur libyen.

Que se passe-t-il exactement en Syrie ?

Georges Corm. En Syrie, la bataille se déroule sur trois niveaux. Il y a des questions purement locales avec, là aussi, une détérioration des conditions socio-économiques, notamment dans les campagnes. Mais le pouvoir s’est mis dans une posture de déni de ce qui se passe chez lui. La question va ensuite devenir régionale avec des interventions extrêmement brutales de la part du Qatar, de la Turquie et de l’Arabie saoudite. Des pays qui entendent donner des leçons de démocratie au régime syrien ! Enfin, le niveau international où brusquement la Chine et la Russie se révoltent contre l’instrumentalisation du Conseil de sécurité de l’ONU par les États-Unis et leurs alliés. À ce moment-là, la bataille pour la Syrie devient emblématique d’une volonté de briser l’unilatéralisme américain, européen et des pays de l’Otan dans la gestion de la planète. Donc, la situation syrienne devient extrêmement compliquée.

Où se trouve la solution ?

Georges Corm. Aujourd’hui, il n’y a pas de solution au problème syrien ! Vous avez une guerre médiatique, une guerre des images qui est presque sans précédent dans l’histoire des médias où l’on n’a que la thèse du Qatar, de l’Arabie saoudite, des États-Unis, de la France et des autres pays européens. Ce que peut dire le régime politique n’est pas entendu du tout. Bien sûr, même si l’on n’a pas de sympathie pour le régime syrien, ce que je comprends parfaitement, il faut quand même, dans une situation qui est déjà une guerre civile ouverte, écouter ce que disent toutes les parties et pas une seule, si on veut aller vers l’apaisement. J’ai dit déjà qu’il fallait distinguer les plans local, régional et international concernant le problème syrien. Au niveau local, vous avez deux types d’oppositions qui sont très différentes l’une de l’autre et qui s’écartent de plus en plus. Vous avez l’opposition dite de l’intérieur, qui est constituée de très nombreux militants de la première heure opposés au régime, qui ont pu faire parfois plus de dix ans, quinze ans ou vingt ans de prison, tel l’ancien dirigeant communiste Riad Al Turk qui a passé dix-huit ans en isolement. Cette opposition intérieure ne se laisse pas prendre dans les filets des diplomaties occidentales, comme le fait l’opposition de l’extérieur. Le régime a fait des ouvertures, timides, insuffisantes, mais il en a fait. Il a même organisé une séance de dialogue national qui, malheureusement, est restée sans lendemain. Puis, à l’automne dernier, il a permis à l’opposition de se réunir dans les faubourgs de Damas sans que personne ne soit emprisonné.

L’opposition externe est composée de réfugiés politiques ou tout simplement de Syriens établis à l’étranger qui ne se sont pas – pour certains – directement frottés à la rugosité du régime puisqu’ils étaient dehors, et qui se sont tout de suite laissé prendre dans les filets, notamment de la diplomatie turque puis de la diplomatie française, puisque deux figures majeures de cette opposition de l’extérieure sont Burhan Ghalioun, universitaire bien connu en France, et Basma Kodmani, qui a été chercheur à l’Ifri pendant de longues années. Et vous avez des Frères musulmans et des personnalités très hétéroclites, dont souvent on entend parler pour la première fois, qui n’ont pas vraiment de passé politique. Vous avez un Observatoire des droits de l’homme qui s’est mis en place à Londres et qui n’est pas directement sur le terrain. Vous avez cette impression de désordre extraordinaire. On a bien vu aussi de quelle manière ils étaient instrumentalisés avec la constitution d’un groupe dit des « amis de la Syrie », qui s’est réuni en Tunisie d’abord puis en Turquie, maintenant aux États-Unis et bientôt en France. Le Conseil national syrien (CNS), qu’a créé cette opposition à l’étranger, est paralysé aussi par les querelles internes. Par ailleurs, il semble n’avoir aucune influence sur ce qu’on appelle l’Armée syrienne libre (ASL) qui reçoit massivement des armes et une bonne partie d’entre elles à partir du Liban.

Le deuxième volet est évidemment le volet régional. Il n’est un secret pour personne que la diplomatie de l’Otan a un objectif majeur et massif, dissuader l’Iran d’enrichir de l’uranium, couper les liens de la Syrie avec l’Iran et du Hezbollah avec l’Iran. Et, évidemment, assurer la sécurité d’Israël puisque le Hezbollah, par deux fois, a réalisé des exploits militaires contre l’armée israélienne, l’obligeant à se retirer du sud du Liban après vingt-deux ans d’occupation, en 2000, et l’empêchant de revenir réoccuper cette même zone en 2006. Le Hezbollah est d’une certaine façon une puissance militaire considérée comme extrêmement dangereuse pour l’État d’Israël. Donc, l’objectif de la bataille pour la Syrie au niveau régional est évidemment, en cas de changement de régime, de couper l’approvisionnement en armes du Hezbollah à partir de l’Iran, de séparer la Syrie de l’Iran, et donc d’affaiblir considérablement l’Iran en attendant qu’on puisse opérer un changement de régime à Téhéran.

L’aspect international maintenant. La Russie et la Chine estiment que le Moyen-Orient est un carrefour géographique et stratégique trop important – il représente le plus grand réservoir d’énergie du monde – pour qu’ils le laissent à une gestion exclusive des États-Unis et des membres de l’Otan. Ils ont donc décidé de miser le tout pour le tout pour saper l’unilatéralisme américain et européen au Moyen-Orient. En tout cas, ils ne veulent pas les laisser mettre la main sur l’ensemble de la région parce qu’on sait très bien, ici, que les mouvances de type Frères musulmans et fondamentalistes ont donné plus d’un signal aux gouvernements occidentaux sur le fait qu’ils n’étaient pas hostiles à l’Occident. Ils ne parlent pratiquement pas de la question palestinienne, de la souffrance des Palestiniens. Ils sont très souvent néolibéraux en matière de doctrine économique. Vous avez donc cette alliance qui est en train de se cimenter très fortement : Arabie saoudite-Qatar, États-Unis-Europe et forces islamiques diverses sur le terrain dans les pays qui ont connu des révolutions. Voilà où nous en sommes.

La crise syrienne va-t-elle affecter durablement le Liban ?

Georges Corm. Il était clair qu’il serait affecté, notamment à partir du moment où la Turquie ayant largement fait marche arrière par rapport aux positions d’avant-garde qu’elle avait prises sur la question syrienne, on s’est tourné vers le Liban. Pays où les mouvements dits djihadistes ou takfiristes sont en train de prospérer, toujours avec des aides en provenance d’Arabie saoudite et du Qatar, et qui a une frontière commune avec la Syrie, notamment au nord du Liban, qui est à moins de 30 kilomètres de la ville de Homs. On savait, depuis des mois déjà, que des combattants en armes partaient vers les éléments armés syriens anti-régime. Ce qui explique que la bataille de Homs ait été aussi longue. Il est clair que le nord du Liban sert de couloir pour ravitailler en armes les insurgés syriens.

Quel est le rôle du Qatar et de l’Arabie saoudite ?

Georges Corm. Dans le cadre de la contre-réaction, on a une constellation qui est très claire : les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), à la tête desquels se trouvent la très puissante Arabie saoudite et le très dynamique Qatar qui, brusquement, est partout. Cette coalition est composée de ces États qui financent très généreusement, depuis des décennies, toutes les mouvances de type fondamentaliste (salafistes, Frères musulmans…), qui vont les pousser à l’occasion des élections, en Tunisie puis en Égypte. Finalement, on assiste au rapt de ces deux révolutions. C’est d’ailleurs au moment de cette opération de contre-révolution que le Conseil de coopération du Golfe invite les deux autres monarchies arabes, la jordanienne et la marocaine, à devenir membres du CCG. C’est ainsi que, finalement, s’organise toute cette contre-réaction qui rassemble Arabie saoudite, Qatar, Frères musulmans, États-Unis et Europe, là pour confisquer les révolutions. On a d’ailleurs vu, au mois de mai 2011, le sommet du G8, qui s’est tenu à Deauville, consacrer une grande partie de ses délibérations à soi-disant appuyer les révoltes arabes. Ce sommet est passé assez inaperçu alors que tout le monde aurait dû lire attentivement le document du Fonds monétaire international (FMI) qui y a été soumis et approuvé. Il prévoit 30 milliards de dollars d’aide aux deux révolutions, égyptienne et tunisienne, lesquelles aides sont conditionnées, comme d’habitude, par encore plus de réformes de type néolibéral, c’est-à-dire les réformes mêmes qui ont fini par mettre les Égyptiens et les Tunisiens dans la rue !

Peut-on dire que la stratégie des États-Unis est une stratégie pragmatique, prête à composer avec qui prendra le pouvoir pour autant que leurs affaires continuent ?

Georges Corm. La stratégie américaine est toujours dans le sillage de la politique néoconservatrice de George W. Bush. C’est un remodelage du Moyen-Orient qui convient et tranquillise les États-Unis et sécurise définitivement l’État d’Israël sans que ce dernier n’ait à faire des concessions douloureuses. Quiconque aurait écouté attentivement le discours de Barack Obama au Caire, en juin 2009, aurait compris que, en dépit de la citation de quelques versets du Coran et de quelques paroles aimables sur la souffrance des Palestiniens et sur la protection des minorités, il continuait sur la même ligne que son prédécesseur, à part sur l’Irak où il a accéléré le retrait pour mieux se concentrer sur l’Afghanistan. Le rêve d’un Moyen-Orient totalement soumis aux intérêts géostratégiques et économiques de l’Occident politique, qui est incarné par l’Otan, est toujours là. La politique des États-Unis est une politique visant à créer le maximum de dissensions entre sunnites et chiites à l’échelle régionale. Nous en souffrons au Liban, en Syrie, à Bahreïn, partout où vous avez des groupes musulmans qui ne sont pas sunnites mais qui peuvent être alaouites, chiites de différentes obédiences. Au Moyen-Orient, malheureusement, l’instrumentalisation du religieux est installée depuis bien longtemps.

Une voix originale 
La voix de Georges Corm, économiste et historien libanais, est d’autant plus intéressante qu’elle tranche souvent avec le politiquement correct de nombreux analystes, qu’ils soient américains, européens ou même arabes. Auteur de nombreux ouvrages de référence sur la question moyen-orientale – citons l’indispensable Proche-Orient éclaté (Gallimard) et Orient-Occident, la fracture imaginaire (La Découverte). De Beyrouth, où il enseigne à l’université Saint-Joseph, dans un pays multiconfessionnel, il ne pouvait que s’intéresser également à la Question religieuse au XXIe siècle (La Découverte). On lui doit aussi le Nouveau Gouvernement du monde. Idéologies, structures, contre-pouvoirs, toujours aux éditions La Découverte. Il vient d’actualiser un ouvrage là encore indispensable à qui veut comprendre le pays du Cèdre, le Liban contemporain : histoire et société (La Découverte, 2012), où il analyse finement les évolutions récentes de ce pays, les tensions auxquelles il est soumis et surtout, au regard de l’histoire, ébauche les chemins possibles, hors des impasses actuelles où mène le confessionnalisme omniprésen

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