DSK à gauche
DSK inculpé aux Etats Unis pour tentative
de viol et séquestration.
Telle est la bombe tombée ce matin dans tous les médias. Vrai pas vrai? Il n'y a jamais de fumée sans
feu dit-on. Le château de l'Elysée est prudent, la blonde Le Pen un peu moins tout comme Attali qui ne fait pas dans la dentelle et pense que la candidature de DSK pour la présidentielle est une
affaire réglée. Dans les rangs du PS on est solidaire, on attend l'enquête américaine pour commenter, sauf l'imbécile ambitieux Vals qui déclare qu'il sera candidat si DSK est conduit à renoncer.
Il sera bientôt suivi par Colomb le maire de Lyon.
Les commentaires vont donc bon train. La nouvelle affaire DSK est le moyen de relancer la bataille
médiatique sur la présidentielle qui n'a pourtant lieu que dans un an. On a bien le temps de voir.
Chaque média commente, spécule, utilise la petite phrase d'untel ou d'untel, remet au goût du jour ses favoris ou son (sa) favori à la présidentielle. Demain et mardi croyez-nous, nous serons à nouveau envahis de sondages. Tout cela pour venir bousculer les consiences des électeurs qui peu à peu ont tendance à être déjà fatigués d'une campagne électorale partie bien avant l'heure.
Les têtes sont aux salaires, à l'emploi, au devenir des services publics, autant de thèmes qui sont insupportables à la droite, aux socio-libéraux et aux médias.
La seule chose qui est cachée dans cette affaire DSK, c'est le problème qu'elle pose au FMI d'une part et au capitalisme d'autre part.
En cas d'impossibilité ou de renoncement du bouillant Sarkozy, DSK constituait pour la capitalisme un super cheval de remplacement pour gérer en France ses affaires. Beaucoup dans le sérail comptait sur lui. Patatras le scénario possible risque de s'écrouler.
Alors en cas de renoncement quel cheval va jouer le capitalisme ? Pousser à fond Sarkozy mais bien trop discrétité auprès des français et qui risque d'être battu à plate couture dans un an, va t-il oser promotionner la fille Le Pen, pourquoi pas les choses sont déjà bien avancées dans et par les médias et avec "la blonde" il ne prend pas trop de risques pour ses intêrets qui seront préservés ou alors va t-il trouver le social libéral de service qui tournera sa veste comme l'ont déjà fait Besson, DSK, Bokel, Lang, Kouchner, Rocard, Vals, Colomb et bien d'autres.
Il nous faudra patienter un peu. D'une part pour voir plus clair sur l'affaire elle-même, bien que l'on ne nous fera pas croire que c'est un nouveau coup de Jarnac de L'Elysée comme certains le laissent entendre et d'autre part pour saisir le sens de la pression qui va à nouveau s'exercer sur les français qui ont d'autres chats à fouetter compte tenu de la gravité de leur situation chaque fin de mois.
Alors attendons et en attendant battons-nous, les patrons eux ne sont pas en prison ni le gouvernement. La France sociale et démocratique ne va quand mêmepas s'arrêter de vivre parce que DSK a joué au con!